vernissage : jeudi 19 septembre à 18h
Restitution de la résidence de recherche et de création autour du Poinct de Tulle
3 lieux d’exposition
- à la Maison (2 rue des Portes Chanac – Tulle) – du mardi au samedi de 12h à 18h
- à la vitrine le Point G (place Mgr Berteaud – Tulle) – visible 24h/24
- à la Cité de l’Accordéon et des patrimoines ( 1, place du Dr Maschat – Tulle) – du mercredi au dimanche de 10h à 17h
Anouck Everaere, photographe documentaire, dévoile son expérience en résidence à la Cour des arts de Tulle. Elle a travaillé pendant huit semaines autour d’un savoir-faire local, le Poinct de Tulle, une dentelle à l’aiguille dont très peu ont la technique aujourd’hui.
Elle invite les dentellières à se faire photographier dans son studio, sur un fond noir, et leur propose de venir apposer un masque, un ouvrage en dentelle sur leur portrait. Le choix du sujet est libre et doit symboliser son propre rapport à la dentelle. Comme un tatouage, les motifs incarnent des significations plus grandes, les fleurs, la lune, l’horloge, la pluie…
Elle ouvre ensuite son studio à d’autres personnes, des jeunes de Tulle, qu’elle invite à venir poser avec des créations en Poinct de Tulle. Les styles s’entrechoquent, les baskets rencontrent les caracos aux motifs anciens, les broches papillons s’attachent sur des joggings de marque.
Pendant sa résidence, Anouck se forme au Poinct de Tulle, fait l’expérience du temps passé et de la technique, une forme de médiation parfois douloureuse qui maintient dans une position physique et psychique contrainte. Pendant qu’elle travaille la dentelle, la pensée des actualités prennent toute la place, pourquoi rester assise alors qu’il est l’heure des grandes révoltes?
Pendant sa résidence, Anouck se forme au Poinct de Tulle, fait l’expérience du temps passé et de la technique, une forme de médiation parfois douloureuse qui maintient dans une position physique et psychique contrainte. Pendant qu’elle travaille la dentelle, la pensée des actualités prennent toute la place, pourquoi rester assise alors qu’il est l’heure des grandes révoltes?
De cet élan est né l’envie d’un motif collectif, celui du poing levé, symbole de lutte et soulèvement qu’elle va commencer à faire sur un grand format, d’autres poings viendront rejoindre les rangs de la lutte