Laurent Aubert (1963 – 2018) a découvert la création artistique a 19 ans. Passé par Lyon et Paris, avant de s’installer en Corrèze en 2003, il a été l’un des cofondateurs du collectif nommé l’Académie de la Contre-Kultur où il a approfondi sa pratique de la peinture, à l’huile en particulier. « Dans les années 80, je faisais des séries de peintures géométriques. Ce fut ma première série, et il faudra attendre 2017 pour avoir des séries qui évoluent dans le même esprit. Avant je partais du chaos, les peintures aussi étaient dans tous les sens. Maintenant, mes toiles sont plus structurées et le processus de construction est le même, en évoluant à chaque nouvelle série. Je m’intéresse au rapport entre visible et invisible, entre conscient et inconscient, entre évident et improbable. Une grande partie de mon travail notamment mes dessins, et bien sûr mes peintures,sont les fruits de recherches intérieures sans rapport direct avec la peinture et la création en général. »
Déjà devant l’entrée de ta maison j’ai senti le parfum de la peinture.
Une fois à l’intérieur dans la lumière tamisée et le décor unique, on a vu des tableaux tournés de dos partout, partout, partout, partout. […] Et toi, et toi tu peignais toujours seul. Parfois encore plus seul par manque d’inspiration, mais parfois tu étais porté par l’harmonie de la création.
Barbara Paczula
Laurent Aubert, a présenté en novembre 2017 dans notre vitrine Le Point G ses dernières toiles, cet artiste vivant à Eyrein en Corrèze s’est éteint en 2018. Avec l’appui de sa famille et de ses amis, la Cour des Arts vous propose une rétrospective de son travail.